CBD et Histoire : Le Club des Hashischins
Quand Balzac, Flaubert et Hugo se retrouvaient au Club des Hashischins
Et si on te disait que les plus grands artistes français du XIXe siècle avaient fait partie du Club des Hashischins, une société consacrée à la consommation de hasch ? Après avoir décrypté les origines du 420 et expliqué les raisons derrière l’interdiction du cannabis, on revient avec un nouvel article mêlant CBD et Histoire pour te faire découvrir cet aspect insolite de l’histoire parisienne, et te parler un peu plus de ce produit étonnant …
Aux origines du Club des Hashischins
Le hash, c’est quoi ?
Avant de parler du Club des Hashischins, on va commencer par les bases. Souvent appelé Hasch, le Haschich est le nom que l’on donne à la résine de Cannabis. Il est fabriqué à partir des trichomes du Cannabis. C’est là que l’on trouve les terpènes et les cannabinoïdes, et donc l’essentiel des effets. Ces trichomes sont compressés afin d’obtenir une pâte solide.
Si tu veux en savoir plus sur les trichomes et les différentes parties de la fleur de CBD, n’hésite pas à consulter notre guide pour vérifier la qualité d’une fleur.
Comme il est fabriqué à partir des trichomes, le Hash est beaucoup plus concentré en cannabinoïdes et donc en CBD. Si tu cherches quelque chose de plus puissant qu’une fleur, n’hésite pas à te tourner vers notre Black Afghan Gold et ses intenses effets stimulants et relaxants.
Une substance qui intrigue les intellectuels français
Déjà consommé dans l’antiquité, le Hasch fait partie des traditions de nombreux pays d’Asie et du Maghreb. S’il fait son apparition en Europe au XVIIIe siècle, on considère que ce sont les soldats napoléoniens qui auraient fait connaître le Haschisch en le rapportant des campagnes égyptiennes.
Peu à peu, la substance attise la curiosité des milieux scientifiques et littéraires, qui s’intéressent à ses effets comme à sa dimension récréative, et sa consommation commence à se répandre.
Parmi ces curieux, se trouve le psychiatre Jacques-Joseph Moreau, plus connu sous le nom de Moreau de Tours. Spécialisé dans les maladies mentales, il entreprend un voyage en Orient entre 1836 et 1840. Il y découvre le Haschisch, et est immédiatement intrigué par ses effets, qui selon lui, se rapprochent des symptômes de folie, qu’il considère comme un délire identique au rêve.
Comme on n’est jamais aussi bien servi que par soi-même, il commence à en consommer à son retour du Caire et décrit ses effets avec précision dans un traité, Du hachisch et de l’aliénation mentale, qu’il publie en 1845. Peu à peu, il développe une théorie : si consommer du haschisch produit de tels effets sur des personnes saines d’esprit, peut-être qu’il pourrait traiter le mal par le mal, et ramener ses patients à leur état normal ? Une philosophie qui sera ensuite adoptée par de nombreux psychiatres, qui n’hésiteront pas à tester cocaïne, amphétamines et d’autres réjouissances sur leurs patients.

Une institution au coeur de l’Île Saint-Louis
Le lieu de rendez-vous des artistes parisiens
Ce sont les liens qu’entretient le docteur Moreau avec l’intelligentsia parisienne qui vont réellement faire la réputation du Hash.
Il va notamment faire découvrir le Cannabis au poète Théophile Gautier, à qui la plante fait une forte impression. Lui vient alors l’idée de réunir des artistes et intellectuels pour étudier et explorer ensemble les effets du haschisch et d’autres substances. C’est ainsi que naît en 1844 le Club des Hashischins.
Installé dans un appartement de l’Hôtel de Lauzin - également appelé Hôtel de Pimodan - sur l’île Saint-Louis, le club tenait séance tous les mois. Dans Le Club des Hashischins, une nouvelle parue en février 1846 dans La Revue des Deux Mondes, Théophile Gautier raconte ses premières expériences au sein du club.
Il y décrit un salon aménagé “à l'orientale”, avec une décoration très raffinée, faite de toiles, de statues, et même de fresques au plafond. Les convives se réunissaient autour d’une table, où on leur servait du dawamesc, un genre de confiture verdâtre à base de Haschisch, d’épices et de pistaches, servie dans de délicates soucoupes en porcelaine. Une atmosphère bien éloignée des séances de fumette des seventies …

Le Hash, une substance qui stimule les sens et la créativité
Dans Le Club des Hashischins, Théophile Gautier décrit les effets de cette décoction.
Avec elle, les sensations sont décuplées, apportant plus de saveurs aux plats : “j’avais, pour ma part, éprouvé une transposition complète de goût. L’eau que je buvais me semblait avoir la saveur du vin le plus exquis, la viande se changeait dans ma bouche en framboise, et réciproquement.”. Il résume cette nouvelle perception en disant : “L’endroit où je me trouvais était bien le même, mais avec la différence de l’ébauche au tableau; tout était plus grand, plus riche, plus splendide”.
Le poète parle également des effets relaxants et euphorisant du cannabis : “A la gaieté un peu convulsive du commencement avait succédé un bien-être indéfinissable, un calme sans bornes”.
Avec ses effets stimulants et euphorisants, le Haschisch était une ressource incontournable pour abreuver l’imagination et la créativité des artistes, les visites à l’Hôtel de Lauzin inspirant même à Baudelaire ses Paradis Artificiels.
Si tu souhaites toi aussi avoir un aperçu de ces effets, n’hésite pas à tester la Black Afghan Gold, une alternative bien plus sûre et légale, le CBD ne produisant pas d’effet psychoactif … un produit qui aurait pu intéresser ce cher Théophile, qui nous a décrit des hallucinations très colorées, comme ce personnage avec “un nez recourbé en bec d’oiseau, des yeux verts entourés de trois cercles bruns, qu’il essuyait fréquemment avec un immense mouchoir”.
Jusqu’à sa fermeture en 1849, de nombreuses personnalités sont passées par le Club des Hashichins, parmi lesquels les peintres Honoré Daumier et Eugène Delacroix ou les écrivains Gustave Flaubert, Alexandre Dumas et Honoré de Balzac, et même Victor Hugo !
Et maintenant, tu as l’anecdote parfaite à placer en soirée ! De notre côté, on espère que cet article t’a plu, n’hésite pas à le partager et à nous suivre sur instagram pour toujours plus de contenus en lien avec le CBD !
Cake it easy,
Joséphine