Peut-on prédire la consommation de cannabis à partir des gènes et de la personnalité ?
Prédire la consommation de cannabis : l’influence des gènes et de la personnalité
Ce titre t’a probablement arraché un haussement de sourcil, mais c’est une question qui intrigue plus d’un chercheur : peut-on prédire la consommation de cannabis d’un individu à partir de ses gènes et de sa personnalité ? Chez Cakespace, on a eu envie de faire le point sur les recherches et sur la question du CBD.
Prédire la consommation de cannabis : ce que dit la recherche
Quand les gènes s’en mêlent
Cette idée selon laquelle il serait possible de prédire la consommation de cannabis d’une personne a fait l’objet d’une étude en 2018. Les chercheurs ont noté que 21 à 35 gènes s’expriment différemment chez les consommateurs de cannabis réguliers. Selon eux, ces gènes seraient donc susceptibles de déterminer l’usage de cannabis.
Parmi eux, on trouve notamment le CADM2, souvent associé à une faible perception du risque, une quête de nouveauté et d'expériences, certaines formes d’anxiété, et au neuroticisme, cette tendance à éprouver des émotions négatives de manière durable.
L’étude pointe notamment la relation entre cette tendance à l’insouciance, et la consommation régulière de cannabis. Elle conclut cependant que la détermination génétique ne serait en réalité valable qu’à hauteur de 11%, arguant que les consommateurs de cannabis ont des profils psychologiques et génétiques divers, et qu’il serait donc intéressant de pousser la question du côté de la sociologie, afin d’examiner les facteurs sociaux.
Cette étude fait suite aux travaux de chercheurs polonais publiés en 2015, qui portaient sur les facteurs psychologiques et les caractéristiques génétiques des consommateurs de cannabis. En étudiant les profils de deux groupes, l’un de consommateurs réguliers, l’autre sans consommateur, ces universitaires ont mis en évidence une tendance à l’anxiété, à l’ouverture d’esprit et au neuroticisme plus haute chez les consommateurs de cannabis, de quoi susciter de nombreuses interrogations …

La question de la schizophrénie
En revanche, l’idée de prédire la consommation de cannabis à partir de la psychiatrie pourrait permettre de réfuter une croyance bien installée : celle selon laquelle le cannabis déclencherait ou aggraverait la schizophrénie.
En effet, l’étude de 2018 montre que le lien de causalité entre un usage de cannabis régulier et la schizophrénie est plutôt faible. Cependant, il met en évidence le fait que des prédispositions à la schizophrénie pourraient expliquer une consommation régulière de cannabis.
Si l’on a déjà noté des corrélations positives entre des phénotypes liés à l’usage et à la dépendance à des substances comme l’alcool et le tabac, et des phénotypes associés à des maladies comme l’hyperactivité et la schizophrénie, cela ne veut pas dire que le cannabis entre dans la même logique.
Qu’en est-il du CBD ?
Ce que ces études semblent négliger, c’est qu’il n’existe pas qu’une forme de cannabis. Consommer des produits au CBD pourrait-il vraiment être associé à la même prise de risque ? Pourrait-on établir un lien similaire avec la psychiatrie ?
Les effets antipsychotiques du CBD
Pour la question de la schizophrénie, la réponse est encore plus simple que pour le cannabis dit “classique” : il est impossible que le CBD ne la déclenche ou ne l’aggrave, car il a des effets antipsychotique.
Des travaux réalisés aux Pays-Bas estiment même que le Cannabidiol serait même plus efficace dans la réduction des épisodes psychotiques que les médicaments que l’on prescrit actuellement, le tout, avec moins d’effets secondaires. La psychologue judiciaire Lilian Kloft, qui a passé en revue des études du Maastricht Student Journal of Psychology and Neuroscience, pointe même “une forte tolérance, un rapport qualité-prix supérieur, et un profil d’effets secondaires prometteur, suggérant une alternative attractive aux traitements antipsychotiques actuels”.
Les effets du CBD sur l’anxiété et la dépression
Par ailleurs, le fait que la consommation de cannabis serait associée à des états anxieux et des émotions négatives pourrait, au-delà d’une quelconque recherche de risques et de nouvelles expériences, signifier que la plante apaiserait de nombreux maux.
C’est d’autant plus probable lorsque l’on sait que le CBD apaise les symptômes d’anxiété et de dépression. Interagissant avec le système endocannabinoïde, le Cannabidiol régule la tension artérielle et le rythme cardiaque, permettant de calmer les palpitations et la gêne respiratoire qui accompagnent bien souvent les épisodes d’anxiété. Il agit également sur l’humeur en encourageant la production de sérotonine, souvent appelée hormone du bonheur, et qui contribue largement à améliorer l’hygiène de vie.
Comme pour ses effets antipsychotiques, le CBD s’impose comme une alternative moins coûteuses et plus qualitatives pour certains traitements pharmaceutiques, qui présentent par ailleurs un risque de dépendance.
Plutôt que de chercher à prédire la consommation de cannabis, chez Cakespace, on croit en le fait qu’il existe un produit au CBD adapté aux envies et aux besoins de chacun : n’hésite pas à consulter nos gammes sensations pour trouver le produit qui te ressemble !
Cake it easy,
Joséphine